« L’outil en soi n’est pas moins remarquable que l’usage auquel on le destine, il est à lui seul valeur et résultat. Il est là, séparé du reste de l’univers, inédit.
Si le bord d’une mince coquille possède un fil aussi coupant que le couteau de pierre, ce dernier n’a pas été ramassé au hasard sur quelque plage, il peut être dit l’oeuvre d’un dieu nouveau, l’oeuvre et le prolongement de ses mains.
Entre la main et l’outil commence une amitié qui n’aura pas de fin.
L’une communique à l’autre sa chaleur vivante et le façonne perpétuellement.
Neuf, l’outil n’est pas « fait », il faut que s’établisse entre lui et les doigts qui le tiennent cet accord né d’une possession progressive, de gestes légers et combinés, d’habitudes mutuelles et même d’une certaine usure.
Alors l’instrument inerte devient quelque chose qui vit.»
Henri Focillon, Éloge de la main, 1934
The tool identifies the process, it is itself the result and the value. The tool I made is not precisely definable, it arouses some functions, some gestures, some usages but it is not a recognizable specific tool.
As an artifact, it represents the will and the process, creating links between the designer and the object.
Its shape encourages usto manipulate it, to handle it. Its proportions are based on human body dimensions, on my hand scale.
Intuitively, it is understood as a tool (in midwest culture) but its precise function stays indefinable. The spontaneous manipulation of this object by people question its shape, its usage and its function, so its definition. Therefore it becomes an archetype, and maybe more, transcending its own abstract function, it’s becoming a fetish object. Mine.
Questioning the definition of the tool, doing this project, was a starting point for refection and discussions with the others around this object.